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vendredi 7 octobre 2011

La manipulation de l'INCa (Institut National du Cancer)


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Les dessous d’une manipulation qui transforme les valeurs hebdomadaires en valeurs journalières.
La Polémique pseudo-scientifique lancée par l’INCa et la DGS en février 2009 :
Le 17 février 2009 une conférence conjointe de l’INCa ( Institut National du Cancer) , du réseau Nacre, et de la DGS (Direction Générale de la Santé ) pour le lancement du nouveau programme du PNNS*( voir note en bas de page) ,dans les locaux du Ministère de la Santé à Paris, a forgé une formule qui a eu un grand succès médiatique et a déclenché  une vaste polémique scientifique :  «un verre de vin donne le cancer»
Immédiatement, de grands scientifiques se sont élevés pour dire tout le mal qu’ils pensaient de ce raccourci audacieux, et volontairement provocateur, dans un pays où le vin fait partie d’une culture, et d’un art de vivre, que beaucoup de pays nous envient.
La polémique a cessé entre ces scientifiques, lorsque le Haut Comité de Santé Publique a rendu son verdict et, a clairement condamné à la fois la méthode, et les résultats rédigés par l’INCa , le réseau Nacre et la DGS, qui ont donné lieu à cette publication du PNNS.
Sans rentrer dans le détail, dont vous pourrez prendre connaissance en parcourant l’annexe 1, il faut savoir que l’INCa et le réseau Nacre ont tordu des résultats tirés d’études sérieuses pour leur faire dire autre chose que la vérité.
Ainsi le chiffre de 168 % d’augmentation des cancers des VADS* a été obtenu en multipliant le résultat d’une étude par 7 pour avoir une valeur journalière, alors que cette étude comptabilisait les cancers pour un verre par semaine. De plus cette manière d’extrapoler  est une énorme contre vérité scientifique : une valeur hebdomadaire ne peut pas être transformée en valeur journalière, la relation n’est ni linéaire, ni proportionnelle.
Le chiffre inscrit dans le document du PNNS est donc entièrement faux. Et la phrase "un verre de vin donne le cancer" l'est aussi !
Presque un an après, nous avons voulu faire un état des lieux, et démontrer de manière rationnelle, en quoi l’INCa, le réseau Nacre et la DGS avaient produit un document mensonger et avaient volontairement agressé la viticulture. Il est temps que ceux qui ont donné à de telles assertions une diffusion de masse rétablissent la vérité aux yeux d’une opinion publique que l’on a manipulé de manière indécente.

Ce document est encore disponible sur le site Internet de l’INCa. Par contre 2 millions de documents imprimés et destinés aux médecins, ont été envoyés au pilon grâce à l’action courageuse menée sur le plan juridique par l’association bien nommée «l’Honneur du vin»
C’est l’objet de la démonstration annexée à ce document (annexe 1) voir ci dessous
Vous voulez voir l'analyse des professeurs Carbonneau ? c'est ici

*PNNS : Programme National Nutrition Santé
* VADS : voies aéro-digestives supérieures
Polémique scientifique du 17 février 2009 lancée par l’INCa , Le réseau Nacre et la DGS : les dessous de la manipulation
Annexe 1
Rapport INCa ( Institut national du Cancer ) , de nouveaux éclairages :
Lors de  la conférence de presse du 17 février 2009 , les auteurs de ce rapport manipulateur ont insisté sur 2 choses qui bien entendu ont été repris tels quels par l’Agence France Presse et par toute le presse écrite ou parlée .Cela a été une levée de boucliers de la part de beaucoup de scientifiques renommés contre les assertions de l’INCa, du réseau Nacre et de la DGS ( Direction Générale de la Santé ).
Parmi ces grands noms, citons : le professeur Henri Pujol , cancérologue (et ancien président de la Ligue contre le Cancer ) , le professeur Joyeux, chirurgien et cancérologue, le professeur Lucien Israël, cancérologue , le professeur Bernard Debré , chirurgien de renom, et le professeur Christian Cabrol , chirurgien cardiaque mondialement connu. Tous se sont élevés contre cette assertion mensongère, qui rabaissait le vin au rang de poison mortel, sans tenir compte des dizaines d’études, qui allouaient au vin un effet protecteur à dose modérée, contre toutes sortes de maladies.
Deux augmentations de risques de cancers ont été très largement diffusées par la presse  suite à la conférence du 17 février : ce sont les valeurs de 168% d’augmentation du risque de cancer des VADS  ( voies aéro-digestives supérieures).
Ces assertions ont fait bien entendu grand bruit en France et à l’étranger car l’information a été reprise par plusieurs pays dans le monde.
La deuxième augmentation du risque a été : 28 % d’augmentation des cancers de l’œsophage.
Or ces deux chiffres de 168% et 28% sont le résultat de manipulations , en effet :
1.l’annonce de l’augmentation de  168 % des cancers des VADS qui est publiée à la page 16 du document PNNS co signée par l’INCa et Nacre* est tirée de la page 160 du rapport du World Cancer Research Fund de 2007 et de la figure 4.8.2 de ce rapport. 
Comment ce chiffre de 168 % a-t-il été obtenu
En multipliant  l’augmentation du risque par 7 soit la valeur de 1,24 annoncée par le rapport du WCRF 2007, page 160 et figure 4.8.2 . Cette valeur correspondait à la moyenne des études énoncées par le WCRF pour un verre d’alcool par semaine.
Et pour obtenir la valeur journalière les «chercheurs» de l’INCa et du réseau Nacre ont multiplié 24 x 7 pour obtenir  168% d’augmentation des risques de cancers des VADS !  , tout simplement.
Or, on ne peut pas faire cela, une valeur hebdomadaire ne doit pas être transformée en valeur journalière, en la multipliant par 7 : c’est  anti-scientifique, car l’augmentation n’est pas linéaire, elle n’est pas proportionnelle. 
Tous les statisticiens sérieux et les épidémiologistes vous le diront : ce n’est pas scientifique , c’est tout simplement faux.
1. l’annonce l’augmentation de 28% des cancers  de l’œsophage a subi le même traitement , et  là aussi , on ne peut pas, à partir d’une donnée hebdomadaire en tirer une valeur journalière, c’est un mensonge que de le dire.
Pourquoi , quels intérêts ont justifié tout cela, est-ce la preuve qu’il y aurait un lobby quelconque qui pourrait en tirer profit ?

Quant à l’absence d’effet ce seuil ( que ceux qui ont organisé cette campagne de presse, ont traduit par un verre de vin donne le cancer) : les courbes de lien entre consommation et cancer ont été extrapolées jusqu’à la consommation zéro, ce qui supprime l’effet de seuil et c’est inadmissible, et scandaleux. De la même manière Didier Houssin le directeur général de la Santé, disait, au mépris de la vérité scientifique ,que l’effet de seuil n’existait pas, lorsqu’il affirmait lors de la conférence de presse du 17 février : « en ce qui concerne l’alcool et le cancer , il n’y a pas de dose protectrice. »
Enfin, lors de la campagne de presse le professeur Maranchini, président de l’INCa ,pendant l’émission du 18 février 2009 sur France Inter «le téléphone sonne» avait aussi douté des bénéfices d’une consommation modérée sur les maladies cardio-vasculaires, remettant en cause des dizaines d’études scientifiques épidémiologiques très sérieuses** ,réalisées dans le monde entier et réfutant par là les recommandations de l’OMS .
Presque un an après ( en janvier 2010 ) une étude française de l’ INSERM et de l’Université d’Angers confirme ce que toutes les études ont  mis en avant depuis 20 ans : les composants du vin ont bien une action protectrice contre les maladies cardio-vasculaires , en décrivant les réactions physico-chimiques et en les reproduisant avec des polyphénols produits par des sociétés spécialisées. C’est une confirmation étayée de ce que plusieurs études scientifiques dont celle de Serge Renaud avaient avancé.
D’autre part le HCSP ( Haut Comité de Santé Publique ) autorité référente en matière de santé publique, a condamné les méthodes et le rapport INCa , lors de sa communication du 1er juillet 2009 .
Il faut noter que suite à l’intervention, sur le plan juridique, de l’association « l’Honneur du vin » deux millions de brochures du PNNS qui reprenaient ces chiffres falsifiés décrits ci dessus, ont été envoyées au pilon !


*intitulé «Nutrition et Prévention des Cancers , des connaissances scientifiques aux recommandations» du Programme National Nutrition Santé.


Vous voulez savoir ce que nous entendons par "étude très sérieuse" ? cliquez ici


vous voulez voir l'analyse des professeurs Carbonneau sur le même sujet ? c'est ici


Vous voulez lire le rapport du WCRF en anglais ? Servez vous un verre de bon vin, et cliquez sur ce lien pour le télécharger 


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